Suivi de la mobilité du trait de côte de la Martinique - Résultats de mesures de terrain 2017-2018 concernant les plages du Carbet, des salines, de Coco l'Echelle et de onze plages soumises aux échouages de sargasses

Ile volcanique tropicale d’environ 1000 km², la Martinique présente un linéaire côtier d’environ 450 km et plus d’une centaine de plages. Or, localement l’érosion observée est importante. Face à ces phénomènes, les communes, les services de l’Etat et les gestionnaires souhaiteraient connaitre les actions à mener.

C’est pourquoi, la DEAL de Martinique et le BRGM ont mis en place une convention d’accompagnement à la gestion de l’érosion du littoral martiniquais. Ce rapport porte sur l’étude de :
- Trois plages particulièrement fréquentées par la population et les touristes (Carbet, Salines, Coco L’échelle) pour lesquelles l’objectif est de préciser la dynamique sédimentaire et ajuster le protocole de suivi en conséquence ;
- Onze plages sujettes aux échouages de sargasses pour lesquelles l’objectif est de chercher à apprécier leur dynamique sédimentaire puis, si possible, l’impact du ramassage sur l’évolution de ces stocks sédimentaires.

Sur ces plages, les expertises se sont appuyées sur des diagnostics visuels et des mesures de terrain réalisées par le BRGM en juillet 2017 puis au carême 2018. A cela s’ajoute un levé post-évènement effectué le 20 septembre 2017 sur la plage du Carbet pour évaluer les conséquences de l’Ouragan Maria (18 septembre 2017).

L’ensemble de ces mesures ont été comparées aux données topographiques et photographies existantes pour apprécier la dynamique sédimentaire saisonnière et pluri-annuelle au moyen de plusieurs indicateurs : la position du jet de rive (limite entre la mer et le sable sec), la limite de végétation de haut de plage ou le profil topographique de la plage émergée et immergée.