La Réserve Naturelle Régionale marine du Prêcheur, dénommée Réserve marine Albert Falco a été créée par délibération du Conseil Régional le 22 octobre 2014. Elle s'étend sur une bande littorale de 500 mètres de large le long de la commune du Prêcheur (au Nord Ouest de la Martinique), depuis l'embouchure de la Rivière Trois Bras au Nord, à la Pointe Lamare au Sud. Elle englobe 2 sites d'exception, les îlets de la Perle et de la Citadelle.

RNR Marine du Precheur site webPérimètre de la réserve marine Albert Falco

Réglementation au sein de la Réserve marine Albert Falco

La réserve est divisée en 5 secteurs :

  • 2 zones de réserve naturelle (ZRN1 et ZRN2),
  • 2 zones de protection renforcée (ZPR1 et ZPR2),
  • 1 zone de pêche exclusive (ZPE).

La réglementation au sein de chaque zone est décrite dans la Délibération de la Région Martinique n°14-1624-1 du 22/10/2014 portant création et classement de la réserve naturelle marine du Prêcheur.

Une zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique

Les enjeux patrimoniaux identifiés selon les différents sites sont la présence du corail corne d’élan, des raies aigles, des espèces pélagiques tel que marlins, thazards, barracudas, carangues et d’espèces patrimoniales de poissons… Ce sont des zones majeures de ponte des tortues avec la présence des herbiers qui leur offre une aire de nourrissage. Ce sont également des zones d’alimentation prioritaire et de nidification pour l’avifaune (sterne bridée, noddi brun, phaéton à bec jaune…).

Objetcifs du classement en réserve naturelle régionale

  • Préserver les espèces animales ou végétales et d’habitats en voie de disparition sur le territoire national ou présentant des qualités remarquables ;
  • Reconstruire les populations animales ou végétales et leurs habitats ;
  • Conserver les jardins botaniques et arboretums constituant des réserves d’espèces végétales en voie de disparition, rares ou remarquables ;
  • Préserver les biotopes et les formations géologiques, géomorphologiques ou spéléologiques remarquables ;
  • Préserver les sites présentant un intérêt particulier pour l’étude de l’évolution de la vie et des premières activités humaines ;
  • Développer des activités marines plus respectueuses de l’environnement (écotourisme, pêche durable...)

 

AGOA, aire marine protégée dédiée aux mammifères marins dans les Antilles françaises

Créée le 23 octobre 2012, Agoa est une aire marine protégée (AMP) de statut international « zone spécialement protégée de la convention de Carthagène » qui couvre la totalité de la zone économique exclusive (ZEE) des Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy), soit 143 256 km2. Il s'agit de la deuxième aire marine protégée française en termes de superficie, juste derrière le Parc naturel de la mer de Corail, en Nouvelle-Calédonie (1,3 million de km²).

Gérée par l'Agence Française pour la Biodiversité (AFB), elle a pour objectif de garantir un bon état de conservation des mammifères marins en les protégeant, ainsi que leurs habitats, des impacts négatifs directs ou indirects, avérés ou potentiels, des activités humaines.


Pour aller plus loin : www.sanctuaire-agoa.fr

Miniature AGOA

Territoire du sanctuaire AGOA

Dans une logique de préservation des biens culturels et patrimoniaux de la Martinique, la Ville de Saint-Pierre et l'État ont pris la décision de protéger les épaves reposant dans la baie de Saint-Pierre. La ville, accompagnée de l'État et du Conseil Régional a donc mis en place en 2012, la première zone d'interdiction de mouillage tout en offrant un mouillage organisé aux plongeurs.

Le Parc Naturel Marin de Martinique a été créé par décret interministériel le 05 mai 2017.

Avec une superficie de 48 900 km², il couvre l’ensemble de la zone économique exclusive autour de la Martinique et devient le second plus grand parc naturel marin français après celui de Mayotte.

Observatoire de l'Eau Martinique

Porté par l'Office de l'eau de la Martinique, l'Observatoire de l'eau de la Martinique est un projet partenarial, à l'échelle de la Martinique, visant à un accès plus aisé aux données sur l'eau.

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