Eaux côtières et de transition, Suivi des milieux aquatiques : Suivi de l’état de santé des récifs coralliens de la Martinique – campagne 2007

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Producteurs : OMMM Auteurs : MARECHAL Jean-Philippe/REIMONENQ G./DUPONT Priscilla/OMMM Droits : Accès libre
Tags : Eaux littorales, État écologique Type de document : Document Langue : Français Couverture géographique : Martinique
  • Suivi de l’état de santé des récifs coralliens de la Martinique – campagne 2007

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Les campagnes de suivi 2007 révèlent une situation écologique aggravée par rapport à 2006.

Le cumul des effets du blanchissement 2005, du développement des maladies coralliennes en 2006 et du passage du cyclone Dean en août 2007, qui a essentiellement touché les récifs du sud de la Martinique, a eu des conséquences significatives sur l’état de santé des communautés coralliennes.

Ainsi sur 2 stations (PB, JT), le taux de couverture en corail diminue régulièrement tandis qu’il s’est stabilisé sur les deux autres stations. PB et FB ont un taux de recouvrement corallien de l’ordre de 15% contre 30% et 20% respectivement lors des premiers comptages IFRECOR. JT et IR avoisinent des taux de 22% contre 42% et 30% respectivement au premier suivi.

La couverture en macroalgues se situe autour de 15% pour les sites FB, JT et IR, alors qu’elle augmente fortement à PB, à hauteur de 42%. Nous assistons sur quelques années à un changement radical de la configuration écologique des sites, les macroalgues remplaçant progressivement les coraux morts.

Alors que sur les sites JT, FB et IR, l’équilibre entre Turf et Macroalgues semble à peu près maintenu avec des taux respectifs en dessous de 20% et 30%, le site PB connaît une progression en macroalgues incomparable aux autres sites qualifiant un état écologique très dégradé.

Aucune évolution significative n’est mise en évidence dans la structure des peuplements ichtyologiques. Il semblerait avoir une tendance à la baisse de l’abondance et de la biomasse du peuplement ichtyologique du site de l’Ilet à Rat et de Jardin Tropical.

Le site de l’ilet à Rat compte la plus faible diversité spécifique contrairement au site de Fond Boucher.